20/04/2003 - Dimanche de Résurrection - Année B 

Première lecture

du Psaume

Deuxième lecture

Évangile

Actes 10,34. 37-43

117

Colossèses 3,1-4

oppure 1Corynthes 5,6-8

Jean 20,1-9

oppure Luc 24,13-35

L’évangile s’arrête pour nous raconter l’aller et venir des disciples autour du sépulchre vide de Jésus! Marie de Magdale n’attend pas la lumière du jour pour aller là où sa « Lumière » lui semble éteinte. Quand elle voit la pierre soulevée, elle ne s’arrête pas à penser, elle n’essaie pas de se rappeler des paroles prononcées par le Seigneur, mais elle court tout de suite chez celui que Jésus même avait choisi comme le premier de ses Douzes. Elle est certaine que quelqu’un a volé le corps du Seigneur. Nous n’en sommes pas étonnés : nous non plus aurions pensé que la pierre aurait pu bouger de l’intérieur au lieu que de l’estérieur !

Pierre et l’autre disciple courent pour voir. L’évangéliste, qui probablement est "l’autre disciple", nous raconte les détails de la course, sa délicatesse d’attendre Pierre, l’observation précise des particularités de la position des bandages.

Un grand amour celui de Marie et celui des deux disciples, un amour grand qui aboutit en un acte de foi. « Il vit et il cru ! »

Nous voudrions être avec ces deux hommes et courir pour Jésus, et être avec eux et croire qu’il est sortit tout seul de ces bandages abandonnés par terre et rester sur place sans être touchées par personne !

Croire ! La foi est le don de ce jour très saint et plein de joie! De foi joyeuse parle Saint Pierre quand il annonce ces évenements, la foi qui obtient pour nous le pardon des péchés et donc la paix dans le coeur et l’expérience d’une vie toute nouvelle !

De foi et de nouvelle vie parle aussi Saint Paul, qui nous exhorte à laisser porter le fruit dans notre vie à la résurrection de Jésus ! S’il est réssuscité, nous aussi, qui appartenons à lui, nous vivons fondés sur de nouvelles certitudes et sur des attentes certaines pour l’éternité! Pendant nos journées, donc, nous tiendrons le regard adressé vers l’extérieur et au-dessus des choses de la terre. En elles nous faisons l’expérience de la mort, de la douleur et de la peur, mais Jésus n’est plus soumis à la caducité, et donc en regardant et en l’aimant, nous ne vivons plus dans l’anxiété ou dans l’angoisse de la mort. En pensant aux « choses de là-haut », nous vivons dans l’espoir et dans la joie ! En cherchant les choses de là-haut, nous donnons un nouveau souffle à tous les moments de la journée et à toutes nos relations, qui ne sont pas seulement d’amitié, mais se remplissent d’éternité !

Jésus est ressuscité ! Jésus est vivant, il a réussi à passer l’obstacle de la mort. Nous sommes à lui, baptisés dans l’eau qui est sortie de son costat, désaltérés de son sang versé par lui, nourris de son corps. Nous lui appartenons, et donc sa vie remplit notre vie. Nous sommes à lui et donc devant nous, comme but, nous n’avons pas la mort, mais sa lumière resplendissante et sa Vie éternelle.

En nous inclinant devant son sépulchre comme Marie Madeleine, nous ne sentons pas des odeurs de mort, mais seulement des parfums de vie, des parfums qui remplissent notre souffle de joie et d’espoir !

Seigneur Jésus, tu es ressuscité de la mort ! Tu nous laisses courir, tu nous laisses observer, tu nous laisses penser, et puis tu viens vers nous toi-même pour nous rassurer, pour être le centre de notre unité. Restes avec nous, et nous restons avec toi, unis autours de ton autel, en nous aimant comme tu nous as appris et comme tu nous en a donné l’exemple !

Jésus, tu es ressuscité, Alleluiah !

Home Page