4/05/2003 - 3éme Dimanche du Temps de Pâques - Année B 

Première lecture

du Psaume

Deuxième lecture

Évangile

Actes 3,13-15. 17-19

4

1 Jean 2,1-5

Luk 24,35-48

Pourquoi Jésus est-il mort et pourquoi est-il réssuscité? Cette question n’est pas seulement légitime, mais c’est un devoir que de la faire ! La Parole d’aujourd’huy nous en donne la réponse.

Le passage évangélique nous présente une apparition de Jésus entouré des siens, peureux et stupéfiés. Il doit, avant tout, les convaincre qu’ils n’ont pas d’hallucinations : pour cela il se fait porter quelque chose à manger, et il mange devant eux ! Après avoir parlé des Écritures, finalement il répond à notre question : il est mort et ressuscité afin que « la conversion et le pardon des péchés puissent être prêchés à tous les gens ! » Ceci est, en effet, le vrai besoin de chaque homme et de l’humanité entière.

Quand Adam a refusé la Parole de Dieu, il s’est éloigné de lui, et il a donc perdu le bonheur, et sa propre satisfaction ! La distance entre lui et Dieu est le péché !

Chaque homme a besoin de retourner, de se convertir et d’être pardonné. L’homme, au contraire, est continuellement tenté de s’éloigner du Père, il vit dans la solitude, il n’a pas d’espoir pour le futur, et surtout pour le futur qui suivra sa mort. Jésus, en ressuscitant des morts, peut nous assurer que Dieu a l’intention et la volonté de nous pardonner, de nour reprendre avec soi, de nous redonner la dignité de ses fils !

Les apôtres l’ont compri et ils ont prêché en tous les tons, utilisant des paroles douces et des discours forts, comme Pierre à la foule émerveillée pour la guérison d’un estropié. Il n’eut pas peur d’affirmer : « Vous avez tué l’auteur de la vie. ... Répentissez-vous donc et changez de vie, afin que vos péchés soient effacés ! » Les péchés peuvent être effacés. La distance de Dieu, -c’est cela le péché- peut être annulée. Celui qui accueille Jésus, le Fils envoyé par le Père, accueille le don de Dieu, il rend heureux celui qui nous l’offre ! Celui qui accueille Jésus, donc, se trouvera à être non plus lointain, mais à l’intérieur du coeur du Père ! Jésus est mort afin que notre regard soit attiré par lui, et il est ressuscité pour nous donner la garantie qu’il est vraiment celui qui vient du Père. Nous, même si nous savons que Jésus est ressuscité, et en l’aimant comme le Vivant, nous continuons à l’observer sur la croix, à l’adorer au moment de sa mort. La mort et la ressurection sont deux aspects du même mystère de notre salut !

Ceux qui ont été bâptisés ont pu faire l’expérience du pardon : de l’extranéité à Dieu ils sont entrés dans sa vie ! Celui qui a été bâptisé petit enfant n’est pas tout à fait conscient du changement advenu avec le bâptême, parce qu’il a commencé tout de suite à vivre dans la grâce et dans l’intimité avec le Père à travers l’amitié de Jésus. Mais, soit bâptisé dès petit enfant que plus tard, jeune ou adulpte, en vivant dans le monde on est entourés par les tentations, sollicités à nous comporter comme les gens du monde. Nous sommes tentés, comme Pierre, den ous confondre avec les soldats ennemis ou indifférents à Jésus, pour nous réchauffer à leur feu !

Il arrive de temps en temps que nous aussi, comme Pierre, oublions volontairement d’appartenir au Seigneur, pour ne pas laisser que l’on se moque de nous ou pour jouïr de commodités et de plaisirs. Cela signifie que nous connaissons de nouveau le péché ; en nous éloignant de Jésus, nous nous retrouvons à cette distance du Père à laquelle nous avons renoncé au moment du Baptême.

Que faire en ce cas ? L’apôtre Jean nous répond dans le passage de sa lettre (deuxième lettre) : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père : Jésus Christ le juste ». Quand nous nous rendons compte de faire un pas qui nous éloigne de Dieu, nous nous adressons encore à Jésus. Il est toujours celui dans le nom duquel sont prêchées les conversions et les pardons des péchés.

En tous les cas, nous conseille Jean, essayons de ne pas pécher. Nous ne pécherons pas si nous observons ses commandements, si nous observons sa parole. Il nous suffit de dire : « Maintenant que je suis baptisé, j’appartiens à Jésus Christ » ; il est nécessaire de vivre sa parole, autrement cette phrase résulte un mensonge !

Je cherche ta Parole, Seigneur Jésus, pour la vivre, afin que ma vie soit ton oeuvre, plasmée par toi, à travers ton Esprit que tu mets en moi ! Je serai aussi témoin de ta résurrection ! Merci, Seigneur Jésus !

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