11/06/2006 - Dimanche
de la Sainte Trinité
- Année B
Première
lecture
Deuxième
lecture Romains
8,14-17 Évangile
Ne tue pas ! En obéissant à cette Parole de Dieu, et à la lecture en positif
que Jésus nous en a fait, nous voulons remplacer à toutes les pensées de mort,
des pensées de vie ! Nous devons commencer en évitant de penser du mal des autres,
en éloignant les doutes, en essayant de désirer le salut pour tous, même pour
ceux qui auraient causé de grandes souffrances aux autres et pour qui auraient
commis des injustices ou des délits. Avec Jésus, nous répétons di profond de
notre cœur : "Père, pardonne-les : ils ne savent pas ce qu'ils font!"
Essayons d'aimer non seulement ceux qui nous saluent, mais aussi ceux qui sont
en train de méditer notre mort. Aimons qui nous aime, mais aussi qui nous trompe
: autrement, comment pouvons-nous être témoins du Dieu de l'amour ? Aimons qui
nous parle avec douceur et qui nous parle avec arrogance: pour les uns et pour
les autres, nous voulons être un signe de Dieu le Père ! Aimons qui nous fait
du bien et qui nous entraine au tribunal pour nous priver de la maison ou de
la liberté : avec la grâce de Dieu, nous serons pour eux et pour les autres
des témoins de la valeur de la Parole du Seigneur et de la vie éternelle ! Vous
direz : pour voir les choses de cette façon-là et pour agir ainsi, il faut être
des saints ! Mais nous sommes des saints ! Nous portons dans l'âme et dans le
corps la sainteté de Dieu: pourquoi ne devrions-nous pas la montrer ?
Moise montre au peuple d'Israël le grand privilège qui lui est donné : entendre
la voix de Dieu et être certain d'être choisi par lui. La conséquence sera une
obéissance filiale ! L'amour de Dieu doit être échangé avec l'amour et l'amour
le plus vrai est celui du fils qui lui obéit avec confiance ! Nous pouvons dire
beaucoup plus ! L'amour de Dieu a été déjà pleinement échangé par celui de Jésus
qui l'a aimé comme un fils aime son propre père et pour le montrer, il a aimé
les hommes au point de mourir pour eux. De plus, grâce à Jésus, notre connaissance
de Dieu a accompli des pas de géant ! Nous ne connaissons pas seulement l'existence
d'un Dieu, mais nous savons qu'il nous aime comme une mère et comme un père
aiment leurs enfants; nous connaissons celui qu'il a envoyé et par lui nous
recevons son même Esprit ! En nous donnant son Esprit il nous a sanctifié, il
nous a rendu semblables à lui même ! Cette œuvre d'assimilation de nous à soi
a commencé quand l'Eglise nous a accueillis pour nous baptiser.
Quand il nous a baptisé l'Eglise a obéit à Jésus. Et que s'est-il passé à ce
moment-là ? Nous avons été immergés "Au nom du Père et du Fils et du Saint
Esprit !" Le rite de l'eau qui descend sur notre chef est seulement un
signe qui exprime la foi de l'Eglise, qui signifie ce qu'a voulu signifier Jésus
quand il a envoyé les onze disciples pour enseigner à toutes les nations et
les baptiser.
"Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit !"; quand ces paroles
ont été prononcées sur nous, nous sommes entrés dans les dimensions divines
: nous avons été couverts par son Nom, un Nom qui exprime sa vie d'amour. Nous
avons été remplis et transformés par lui ! Donc nous maintenant nous ne le connaissons
pas parce que nous savons quelque chose de lui, mais parce que nous vivons les
divers aspects de son amour. Nous aimons comme un père aime en prenant les initiatives
qu'il faut pour le bien et la croissance des autres; nous aimons comme aime
un fils en accueillant les propositions des autres et en obéissant à leur choix
d'amour; nous aimons comme aime un ami ou un époux en collaborant avec d'autres
personnes pour diffuser l'amour et une culture d'amour ! Nous ne pouvons plus
ignorer la "trinité" de notre Dieu, autrement nous devrions renier
cet amour-là qui surgit et murit en nous mêmes !
Nous connaissons Dieu dans la Trinité des personnes, une trinité d'amour ! Si
il était une seule personne, comme les musulmans nous le présentent, il ne pourrait
pas exercer de l'amour en soi-même, ce ne serait pas de l'amour ! Et, en effet,
ce Dieu n'a pas de rapports avec l'homme, il n'en veut pas : il peut seulement
être lointain, impassible, froid patron inconnu et méconnaissable. Le Dieu qui
nous est présenté dans les formes religieuses orientales n'est pas non plus
la même personne : il ne parle pas et n'écoute pas ! Il est un dieu qui s'identifie
avec la création, c'est seulement l'idée que, face à nous, il n'y a personne
: nous sommes l'autorité pour nous-mêmes, nous sommes dieu pour nous- mêmes.
Dans l'un et dans l'autre cas, comme dans plusieurs autres formes religieuse
offertes par l'actuel marché des opinions, l'homme plombe dans une solitude
noire et inconsolable !
C'est une immense gloire de connaitre l'unique Dieu dans les trois Personnes
divines et etre part de leur amour ! C'est la grace qui nous permet de gouter
et de jouir la communion entre frères !
Grace à la foi en Jésus, qui nous nous permet d'obtenir l'Esprit Saint du Père,
nous connaissons et nous vivons la communion avec lui et de conséquence entre
nous. Il n'y a rien de plus beau, rien qui nous donne de l'espoir et de la consolation
comme la communion, une source de fête, de joie, de sérénité. Je ne remercie
jamais assez l'Eglise pour m'avoir baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint
Esprit !