JESUS EST RESSUSCITE. ALLELUIA !
Et moi
je suis avec vous
tous les jours. (Math. XXVIII, 20)

Trad. Rossut Lydia.


JESUS EST RESSUSCITE ALLÉLUIA!
Quelques pensées des suggestions peut-être pour aimer Jésus. Il nous permet de lever sans cesse le long de nos jours l'éternel Alléluia. Que l'on chante aux cieux. Alléluia, ce qui veut dire :
Louez le Seigneur.
Oui, louons le Seigneur
car éternelle est sa miséricorde.
Il nous l'a montrée et donnée
en tant de façons.
Nous en faisons l'expérience surtout si nous vivons tête à tête avec Jésus crucifié
qui vit maintenant près de nous et en nous.
Alléluia!
don Vigilio Covi

1) Un ange du Seigneur ... roula la pierre et il se mit assis dessus. Math. XXVIII, 2

Un ange du Seigneur! Les hommes comptent sur leurs forces. Moi aussi je suis trop habitué à calculer mes possibilités et les possibilités d'autrui, et je décide tout selon mes calculs. Et je me laisse prendre par le doute ou le découragement ou par un sentiment d'impuissance, exactement comme les femmes qui étaient en train de s'approcher de cette pierre ronde obstruant l'entrée du sépulcre.
J'oublie que Dieu a ses anges. J'oublie que les anges du Seigneur se lèvent avant les hommes et qu'ils interviennent là où Dieu le juge nécessaire et utile. Pour Lui mes difficultés sont des occasions par lesquelles il veut me faire voir qu'il existe, qu'il sait, qu'il y pourvoit, qu'il est Père. Mes difficultés sont des lieux où il envoie ses anges. Mes situations sans issue sont les moments dans lesquels je me vois obligé à céder le pas aux anges de Dieu; ils me rendront conscient que je suis un fils du Père. Leurs opportunes interventions éveilleront en moi la stupeur, l'émerveillement et la joie d'être un fils aimé et suivi par Celui qui tient en main l'univers.
Oui, toi, mon Dieu, tu es mon Père. Je l'oublie tous les jours et tous les jours je m'inquiète de ce dont tu t'es déjà inquiété. Quand apprendrai-je à compter sur toi?
Pour les femmes tu as fait rouler cette pierre inutile, cette pierre qui désormais ne cachait plus rien.
Père, que tu es bon, que tu es bienveillant, tu es Père! Laisse moi chanter: Alléluia!

2) Quelques-uns des gardes vinrent dans la ville. (Math. XXVIII, ll)

Jésus est ressuscité. Dieu s'est manifesté, il a agi avec puissance. Et les hommes? Ils ne peuvent guère empêcher l'action de Dieu et alors ils cherchent à la tenir secrète. Personne ne doit savoir ce qui est arrivé. Pour ce qui est arrivé, on trouve une justification compréhensible du point de vue humain, qui mette sous un jour défavorable les disciples du Seigneur. De même pour les chefs du peuple. Et ils se font maîtres du mensonge et corrupteurs des esprits.
Pourquoi? Nous pouvons comprendre cela. Moi aussi je retrouve dans mon cœur la tentation d'ignorer tout ce que Dieu a fait dans ma vie en l'attribuant à mes capacités ou simplement à des causes ou au hasard. L'œuvre de Dieu, si elle est reconnue comme telle, demande des changements ultérieurs, un abandon plus total à lui, une attention plus grande aux affaires du ciel qu'à celles de la terre et, de celles-ci, un détachement serein du cœur.
Si je reconnaissais les interventions de Dieu, je me sentirais de taille à laisser que ce soit lui le protagoniste de ma vie et de mon salut et par contre je suis toujours tenté de tenir dans les mains les brides de mon histoire présente et future.
Jésus, je veux reconnaître que tu es ressuscité.
C'est juste toi, refusé par les hommes, qui est sauvé par le Père. Ce n'est pas moi qui peux faire quelque chose pour moi ou pour les autres: je m'abandonne à toi avec confiance. Je ne fais plus ma volonté, je n'agis plus selon mes raisonnements mais je tiens à ta Parole qui m'emmène à mourir à moi-même car tu veux que je renaisse à une lumière nouvelle, à un rythme de vie nouvelle où ce n'est pas moi l'aimant mais plutôt l'aimé.
Je pourrai ainsi toujours chanter: Alléluia!


3) A eux non plus ils ne crurent pas. (Mc. XVI, 13)

Les femmes ont essayé un geste d'amour. Leurs pas vers le sépulcre dan les ténèbres intérieures et extérieures étaient des petits gestes d'un grand amour. Jésus les a récompensées. Une récompense? Peut-être non, c'était seulement une tâche. Jésus a confié une tâche à qui l'aimait.
Les deux disciples s'étaient découragés et leur découragement s'est transformé en fuite de Jérusalem, lieu dangereux. Jésus les a rencontrés, les a raisonnés, les a mis en contact avec l'Ecriture.
Et dans leur corps ils ont trouvé la joie..
Les autres ont entendu les femmes et ils ont vu la joie des deux mais ils sont restés dans l'indifférence; la nouvelle était trop loin de leur capacité de comprendre.
Moi aussi je suis porté à ne pas croire à tout ce que les autres me disent. Moi aussi j'ai besoin d'éprouver, de toucher, de voir pour arriver à croire.
Et toi, Jésus, tu te rends aux exigences de mon être orgueilleux et obstiné. Tu te rends encore ainsi que tu t'es rendu à l'incrédulité des tiens et finalement tu t'es mis devant eux sans diaphragmes, sans intermédiaires.
Tu me fais expérimenter la joie de ta présence, la certitude que tu vis près de moi. Ton pardon, la joie de la vérité de tes Paroles, quelques lumières inattendues dans la nuit des expériences quotidiennes me prouvent que tu existes, que tu es plus vivant que moi, que tu jouis de cette plénitude que j'appelle résurrection. Jésus, les hommes me disent que tu es ressuscité mais toi, tu me fais jouir des conséquences. Jésus, maintenant oui, je crois. Et c'est avec cette foi que je vis une autre vie, que je continue à chanter: Alléluia!


4) Souvenez-vous de ce qu'Il vous a dit. Lc XXIV, 6

La mémoire est un don précieux: elle remmène le passé au présent, ranime les rapports avec les hommes et avec Dieu. Malheureusement quelques obstacles lui empêchent de se rendre utile. Le premier est l'égoïsme: il me rend attentif à moi-même, il me pousse à chercher mes conforts et c'est ainsi que j'oublie les autres, j'oublie Dieu et ses paroles, j'oublie les tâches que l'on m'a confiées.
Les préoccupations sont un autre obstacle; elles sont l'idolâtrie de quelques choses ou de quelques sentiments. Des choses ou des sentiments qui, devenus des idoles, effacent la mémoire de Dieu et de son amour.

Ranimer la mémoire.

Les femmes doivent ranimer la mémoire des paroles dites jadis par le Seigneur pour pouvoir comprendre l'expérience qu'elles sont en train de vivre. Au lieu de Jésus elles trouvent deux anges. Que signifie cela?
Trouble et confusion tant que la mémoire des paroles ne vient pas à l'aide. Il avait déjà dit qu'il serait mort par la main des hommes qu'il aimait, qu'il ressusciterait trois jours après. Il l'avait déjà dit. Voilà, ce n'est pas du nouveau. Sa parole se réalise. Ce qu'il a dit est vrai, arrive, se réalise. La Parole d'abord, les faits après. Comme ça nous ne sommes pas pris au dépourvu, comme ça nous ne nous estimons pas à la merci d'un magicien qui œuvre à notre insu et sans nous impliquer.
Jésus, tu as parlé. Moi, je vis de tes paroles. Quand je m'en souviens j'entre dans tes façons de faire et c'est ainsi que tes miracles ne me surprennent pas. Tu as déjà tout dit.
J'oublie souvent et alors les évènements auxquels tu me fais participer réveillent la mémoire de ce que j'ai entendu de ta bouche et je me réjouis de ta fidélité. Jésus, tu es véridique. Je veux me rappeler, me rappeler de tout, pour vivre en plénitude et collaborer avec toi.
Et mon cœur continuera à murmurer: Alléluia!


5) Nous espérions que ce serait Lui… Lc XXIV, 21

Les deux qui se rendaient à Emmaüs sont devenus les porte-paroles de plusieurs personnes qui, à l'égard de Dieu, ont cultivé des espoirs ne répondant pas aux promesses. Pour moi aussi il est très facile d'attendre ou de prétendre des interventions de Dieu pour que ma vie devienne plus confortable sur cette terre. Il m'est facile d'oublier que j'ai une patrie hors de, ce temps et de cet espace et je voudrais que Dieu intervienne pour que je ne souffre pas les conséquences de mon péché et de celui des autres.
Quand Dieu se daigne d'envoyer quelqu'un auprès de nous, nous espérons que cette personne nous aide à résoudre nos difficultés. Et quelqu'un, quand il s'aperçoit que Dieu lui a fait don de moi, commence à nourrir l'espoir que, d'un coup magique, je pourrai libérer son chemin des obstacles sur cette terre. Mais Jésus ne libère pas Israël des Romains. Jésus n'exauce pas ces espoirs-là. Jésus ne soutient pas l'illusion que ce monde est notre patrie. Nous sommes remplis d'espoirs de courte vue et mal orientés.
Jésus, tu as toute autre chose à nous donner. Tu as une autre liberté dont nous faire réjouir. Tu connais une façon de vivre qui dépasse dans notre intérieur les souffrances et les injustices du monde. C'est bien toi qui mets dans mon cœur l'amour pour tous les hommes et qui me fais désirer pour eux un salut inespéré, le salut des ténèbres, de l'incrédulité, de la violence de ce monde. Toi, tu es celui qui me rend capable de porter les poids de l'humanité, de les supporter, de les prendre avec toi sur mes épaules afin que tout homme puisse en être soulagé et connaisse la joie.
Tu ne veux pas pour nous la gaîté, l'unique semblant de joie que nous donne la terre, mais tu veux pour notre cœur cette joie que le ciel nous donne sans cesse.
Jésus, tu es ressuscité, toi notre véritable, grande libération qui nous soustrait à la maîtrise de notre orgueil et de notre égoïsme en nous mettant au service de l'amour.


6) Oh (hommes) sans intelligence et lents de cœur. Lc XXIV, 25

Ces deux paroles probablement ne donnent pas entièrement la force et la gravité des propos que Jésus a employés envers ces deux s'enfuyant à Emmaüs. Sans intelligence et lents de cœur. Les deux fugitifs causaient des évènements qui étaient arrivés à Jésus de Nazareth: sa mort avait conclu un chapitre de leur vie.
La nouvelle de sa résurrection en a ouvert un autre. Dans les évènements qu'ils racontaient si bien il ne cherchaient pas les signes de Dieu; mieux ils les excluaient de leurs raisonnements.
Il n'y a pas de bêtise pire que celle-ci. A cette bêtise s'ajoute forcément une dureté de cœur qui empêche de reconnaître les extraordinaires interventions de la puissance et de l'amour (de Dieu) du Père.
Je ne peux rien reprocher à ces deux amis car moi aussi je me trouve souvent sans intelligence et lent de cœur.
N'importe quelle déception me démonte, n'importe quel petit échec ou contretemps me rend malade. Dans mon raisonnement je ne tiens pas compte que Dieu est au-dessus de mes coups d'épée dans l'eau, je ne me confie pas à lui qui sait écrire droit sur des lignes de travers, qui veut se servir de toute chose et de tout évènement pour conduire ma vie sur des chemins nouveaux, les siens, que je ne pourrais pas prévoir.
Jésus, tu peux bien me reprocher l'obstination de ma bêtise. Tu devras continuer à me reprocher souvent pour que je remarque comment tout coopère au bien de ceux qui aiment Dieu. Il n'y aura plus rien qui me fera tomber dans la tristesse ou dans le découragement si tu continues à me rappeler que tout est déjà écrit dans l'Ecriture Sainte, que le Père connaît déjà mes pas et les a enveloppés du nuage lumineux de son amour.
Me confier à toi en toute circonstance..
Toi, qui remplis de joie mon incessant: Alléluia!
Tu nous libères de l'esclavage de la terre et tu nous fais asseoir aux cieux.
C'est pour cela que je te chante: Alléluia!


7) Quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain.Lc XXIV,30

Le pélerin qui connait l'Ecritu're accepte l'invitation. Il ne connait pas seulement l'Ecriture mais il sait la lire dans les faits. Il sait la voir en tout ce qui s'est passé en ville. Les évènements que l'on voit ainsi prennent une signification de la présence de Dieu et l'Ecriture que l'on lit ainsi parle au cœur, l'enflamme, le remplit.
Un pélerin inconnu mais qui, de telle façon, se fait connaître tout de suite comme quelquiun qui connait Dieu et le sent tout près. C'est l'un des riches en sagesse, de cette sagesse dont le monde est vide, de cette sagesse qui ne rassasie pas seulement l'esprit mais surtout le cœur en le ramenant convaincu à la paix.
Ce pélerin accepte l'invitation, il entre, il s' assoit à la place que les deux lui indiquent tandis que les ombres du soir mettent en évidence encore davantage la lumière de ses yeux. Ses deux mains bougent d'u geste simple, normal, commun: elles rompent le pain. C'est Lui!
Les deux voient les mains du Maître. Rien d'étrange, rien de grand n'est arrivé et cependant tous les deux ont vu Celui qui les a aimés jusqu'à la mort. Le pain que l'on rompait a été l'éclair qui les a r-éveillés, qui les a mis en contact avec le Dieu de l'amour. Celui qui rompt le pain pour tous, qui s'offre comme du pain rompu.
Jésus, tu continues à rompre le pain et tu continues à lire pour moi l'Ecriture. Ma vie est toute remplie de faits que toi seul sais interpréter comme des signes de l'amour de Dieu.
Je te remercie car tu continues à rester à mon c6té pour me faire voi dans les paroles de l'Ecriture la sagesse de Dieu en toute circonstance de ma vie et je te remercie car tu tiens encore en main le pain qui me nourrit, qui m'unit aux frères qui en se rompant, me fait reconnaître ta présence de ressuscité et me fait jouir d'une joie intime et pleine.
Alléluia!

8) C'est bien moi!Le XXIV,39

Il me semble que Jésus est surpris, étonné de l'accueil que les siens lui réservent. Ils ne le connaissent plus! Comment se fait-il? Et eux, comment peuvent-ils comprendre? N'était-il pas mort et enseveli?
Et moi, comment suis-je à l'égard de cette drôle de situation, incompréhensible et tout à fait nouvelle? Que dois-je penser?
Jésus est ressuscité. C'est toujours Lui mais il n'est plus comme auparavant. Ses mains sont toujours percées, ses pieds montrent toujours une large blessure. Les signes sont uniques: Jésus de Nazareth, crucifié.
Mais il n'est plus celui qu'il était même s'il mange du poisson grillé. Le sentiment qu'il est complètement différent continue à désemparer les siens.
Touchez-moi et regardez: c'est bien moi!
Moi, je continue la perplexité des onze. Serait-ce vrai? C'est bien Lu en chair et en os? comment faire pour croire? Le cœur, seulement le cœur peut me révéler la vérité. L'amour qui de Lui continue i-i rayonner dégage l'amour dans mon cœur. La joie dont il jouit contamine de joie mon cœur. La paix, dont il est comblé, transmet la paix à toutes les fibres de mon être.
Oui, Jésus, tu es vraiment ressuscité. C'est toi Celui que je rencontre c'est toi, Jésus de Nazareth. Et je te rencontre à portes fermées, je te vois malgré l'incrédulité de mes yeux, je te reconnais présent à moi et aux autres. Mon cœur ne se trompe pas: c'est ton amour vivant et réel que tu verses maintenant en moi, je le reconnais. Tu es ressuscité et ta vie maintenant dépasse mes capacités de te rencontrer. Un rien de ta plénitude suffit pour me séduire et te dire encore: Merci, Jésus, mon Sauveur.
Mon cœur sent que tu es vivant et mon esprit cède aux raisons du cœur. Tu es vraiment ressuscité.
Voilà pourquoi sans cesse je dis: Alléluia!


9) A cause de leur joie, ils ne croyaient pas encore. Lc XXIV,41

Pendant un certain temps j'ai pensé que St Luc s'était trompé en écrivant cela. Si dans les disciples était née la joie, c'était le signe qu'ils croyaient d'avoir parmi eux à nouveau leur Seigneur qui avait été crucifié. Comment donc l'évangéliste peut écrire qu'ils ne croyaient pas encore?
Mais qu'est ce, que c'est que croire ? Voilà le problème: il se peut qu'une grande joie ne soit pas toujours signe de foi. Les disciples ont retenu vraie la présence de leur Maître. Il était à nouveau avec eux. Ils sont contents: mais ils étaient contents car leur cauchemar était fini, ils avaient remonté leur déception, ils pouvaient jouir encore des bienfaits de la présence de Jésus. Leur joie était probablement le fruit de leur égocentrisme égoïste. Leur joie n'était pas un signe de foi, c'était de l'enthousiasme, de la satisfaction, de la victoire.
La foi véritable est différente. La foi véritable est ce mouvement du cœur qui emmène à offrir soi-même, à se donner, à se confier. Je crois en Jésus ressuscité quand je me présente à mourir avec Lui, quand j'offre mon obéissance à sa Parole, quand je remplace mes sentiments par les siens, quand je ne réagis pas à ce qu'il arrive autour de moi et par contre j'agis en dépendance de cet amour qui continue à vivre dans le cœur du Père. Cette façon de mourir aussi fait naître la joie mais il ne s'agit pas d'une joie enthousiaste mais d'une joie profonde, sereine, stable, une joie dont la source est au ciel et pas en ce que mes yeux voient, même s'ils voyaient le Seigneur.
Jésus, tu es bon et compréhensif. Tu satisfais même les désirs superflus de tes disciples en les préparant ainsi à rencontrer tes désirs profonds. Tu veux m'emmener à donner ma vie à Toi ainsi qu'un acte d'amour pur, mais tu as compassion de ma pauvreté et de temps en temps tu satisfais aussi ma recherche de consolations. Ton indulgence fait naître en moi une foi toujours plus forte et la décision de grandir en Toi, qui est le Saint de Dieu!
Tu es mon chant! Alléluia!

10) En son nom seront prêchés à toutes les nations le repentir et la rémission des péchés. Lc XXIV,47

Le fruit de la nouvelle présence de Jésus est vraiment différent de ce que les deux disciples d'Emmaüs s'attendaient. Ils espéraient en la libération d'Israël de la domination des Romains tandis qu'il porte la libération de tous les hommes de leur ennemi commun, le Malin. L'homme libéré de la domination de l'homme n'est pas encore libre et il peut même devenir à son tour dominateur et oppresseur des autres plus pauvres que lui.
C'est seulement l'homme libre du Malin, qui cherche la paix et la communion. L'homme qui se repentit et à qui le péché a été pardonné devient une bénédiction. La présence de Jésus ressuscité, sa présence nouvelle et durable a justement ce but: emmener l'homme à la conversion pour lui faire arriver le pardon du Père. Lui, le ressuscité, veut mettre tout le monde sur le chemin de l'humilité. Avec l'humilité Il a vaincu la tentation à franchir tous les obstacles à l'amour que le cœur d'homme peut rencontrer. Avec l'humilité il est arrivé jusqu'à apparaître un raté pour que l'amour, qui est la présence de Dieu, ne se perde pas et Dieu l'a fait vainqueur de la mort. A présent, à la nouvelle de sa résurrection des morts, les hommes se laisseront convaincre à dire leur "oui" à Dieu, à plier leur orgueil, à plier leurs genoux pour demander la miséricorde à Celui qui a aimé le pécheur jusqu'à donner son Fils unique.

Merci, Jésus, toi qui par ta mort et ta résurrection as donné le départ à un mouvement nouveau dans l'humanité: le mouvement du retour au Père, le mouvement de l'humanité qui t'en reconnaît la suprématie et qui sert de piédestal à l'amour. L'amour dans mon cœur ne tient pas sans l'humilité et l'humilité vient à moi par le pardon que je reçois, en continuant à m'adresser à Toi et à te laisser l'initiative de ma vie.
Jésus, tu m'as sauvé et tu continue à me sauver.
Je te remercie et je fais retentir le monde de mon chant: Alléluia!

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